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Né à Marseille en 1991, je suis reçu à dix-sept ans à l’École du Louvre où je suis les enseignements de professeurs qui changeront la trajectoire de mon existence : Jérémie Koering, François-René Martin, et notamment Michel Laclotte qui me confie, grâce à l’intervention de Nathalie Volle et de Neville Rowley, une première publication, en 2014, lors de l’exposition Fra Angelico, Botticelli… Chefs-d’œuvre retrouvés au domaine de Chantilly.

 

Ma passion pour la peinture italienne et pour la méthode attributionniste – le connoisseurship – m’emmène à Florence : je suis reçu à la Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi et mène en parallèle des recherches pour la rédaction du catalogue des peintures italiennes du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Paru en 2021, cet ouvrage, intitulé L’Œil et la Main, me permet en 2023 d’entrer à la Chambre Nationale des Experts Spécialisés en objets d’art et de collection (CNES) et de poursuivre mes publications et mes conférences à la Fondazione Zeri de Bologne, ainsi qu’au musée Granet d’Aix-en-Provence. L’année précédente, en 2022, j'obtiens le CAPES d’histoire et géographie.

 

C’est la lecture qu’Erwin Panofsky propose de la Melencolia I d’Albrecht Dürer qui va bouleverser mon destin : pour les Saturniens, à la théorie on doit associer la pratique d’un art. En 2015, je fais la rencontre du photographe Ferrante Ferranti qui devient mon ami après m’avoir initié à l’écriture de lumière.

Plusieurs voyages en Afrique, au Pérou, en Italie et en Arménie vont être l’occasion de reportages photographiques qui nourrissent mes premières expositions, à Marseille et à Istanbul.

 

La rencontre de mes deux univers, l’histoire de l’art et la peinture italienne, ainsi que la photographie, sont à l’origine de l’esthétique des œuvres qui seront présentées prochainement, dès le 29 juin 2024, dans l’exposition Les Larmes du Ciel au palais Fesch – musée des Beaux-Arts d’Ajaccio.

www.nicolasjoyeux.com

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© 2017 par Nicolas Joyeux

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